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20 Aug 2020

Les yeux d'Elsa

La littérature est ma vie, les mots m'enchantent et me transportent plus que tout autre chose
J'aime voyager dans les univers des auteurs...à la recherche de petites petites que je partage avec mes amis
La poésie me donne frissons, caresses et chaleur comme une longue étreinte amoureuse
Je m'abandonne alors à cette douce vague de douceur, quand dans mon lit...je lis...
Écrire est comme une gourmandise, un voyage mêlé de rêveries, mes textes reflètent qui je suis, venez me découvrir

 

"Oui, des lèvres aussi, des lèvres savoureuses

Mais d'une chair plus tendre et plus fragile encor

Des rêves de chair rose à l'ombre des poils d'or

Qui palpitent légers sous les mains amoureuses.

Des fleurs aussi, des fleurs molles, des fleurs de nuit,

Pétales délicats alourdis de rosée

Qui fléchissent pliés sous la fleur épuisée

Et pleurent le désir, goutte à goutte, sans bruit.

Ô lèvres, versez-moi les divines salives

La volupté du sang, la vapeur des gencives

Et les frémissements enflammés du baiser.

Ô fleurs troublantes, fleurs mystiques, fleurs divines

Balancez vers mon coeur sans jamais l'apaiser

L'encens mystérieux des senteurs féminines."

Pierre Louÿs

19 Aug 2020

Qui suis-je?

Grâce aux quelques mots qui vont suivre, je vais vous expliquer pourquoi je me retrouve ici, avec vous comme lecteur, pourquoi je me dévoile...

Homme d’aventures, globe-trotter, il m’arrive de porter des chaussures de randonnée, même si aujourd’hui je suis en costume, tenue que j’affectionne également pour le côté chic et soigné... 

Un carnet moleskine m’accompagne souvent, il me permet d’y glisser quelques vers, quelques idées de récit, ou d’y figer une esquisse, un croquis avec un petit fusain, souvent de femmes et leurs jolies courbes, ou de paysages avec des bateaux et ma maîtresse, la mer....

Un bracelet de perles en pierre, parce que je crois aux flux entre les personnes, à cette fusion qui existe ou se crée, à ce qu’il se passe derrière l’apparence, aux relations humaines avec gourmandise...

Et puis la liberté, elle ne se voit pas, sauf si vous regardez bien, mes yeux pétillent et mon sourire en respire... C’est elle qui m’a conduit et initié aux plaisirs des rencontres libres avec d’autres femmes, des couples, sans me poser de question, avec toujours beaucoup de respect et de bienveillance, même équipé de mon martinet, de bandeau ou de liens...

L’idée que vous poursuiviez cette rencontre par mes écrits, nos écrits, devient très excitante... une initiation où cette fois ma vision est occultée et pendant laquelle je ne pourrais deviner ni voir vos réactions.... profitez....

Monsieur Pierre

 

L’Etre humain est si simple de l’extérieur 

Mais pourtant si complexe à l’intérieur 

Qu’il mérite que l’on s’y attarde et attache plus profondément 

Et que l’on s’amuse ensemble comme des enfants... 

 

Intéressons-nous aux rêves et fantasmes d’autrui 

Plutôt que de ne regarder que s’il ou elle a joui 

Ce que l’on a en nous est plus riche d’émotions et de beauté 

Que tout ce que l’on pourrait imaginer 

 

J’aime à vous regarder et dessiner nos sourires par des caresses 

J’aime plus ce plaisir que de savoir le galbe de vos fesses 

J’aime lorsque nos yeux voyagent dans nos veines jusqu’à notre cœur 

Et nos âmes qui, dans leur ballon d’hélium, fusionnent sans compter les heures 

 

J’aime entendre cette rivière douce, séduire mes sens, sentir nos yeux pétiller 

J’aime sentir l’attrait, l’intérêt, puis enfin l’envie, si difficile à maîtriser 

Tels des aimants irrésistibles, les flammes s’enroulent telles des lianes 

Vagues océaniques, avec vous je suis votre fil d’Ariane 

 

Jeux et scenarii auront raisons de notre imagination 

Au final nos envies se nourrissent de passions plus que de raison 

Confiez-moi vos mots dans cette petite boîte digitale 

Je les choierais, y ajoutant quelques plumes de ma palette cérébrale 

 

À travers tous ces miroirs où la lumière s’éteint 

Il ne restera que l’essentiel au monde de demain 

Je pense à vous, à vous et aussi à vous, car je vous aime 

Je porte à jamais sur moi vos souvenirs dans mon cœur diadème

18 Aug 2020

Sa part la plus érotique

Pour cacher ma part la plus érotique, appelez moi Baudie (je vous raconterai un jour pourquoi, mais ça n'a rien à voir avec mon body ... soyons érotiquement modestes).

Pendant longtemps, les mots m'ont paralysé, après les avoir tant aimés. 

Et puis, un jour j'ai pris un coup de poing dans le ventre. Des mots qui vous font l'amour. Les mots d'une femme sur d'autres hommes.

Alors mes doigts se sont dégourdis, mes fibres nerveuses se sont ébrouées. J'ai osé. Osé partager ce qui me semblait indicible (ce qui ne me semblait pas être possible de vivre pour être honnête). 

Et puis un mois de janvier, j'ai été face à sa part la plus érotique. Laissez moi vous la présenter, ça vous en dira aussi pas mal sur moi, à la lisière de cette bande de joyeux drilles si attachants. 

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Un matin ma vie s’est ralentie. 
 
C’est resté gravé au fond de mon âme par le fer rouge du souvenir (version vous allez en bouffer des licences poétiques), ou learning to fly (version Tom), ou c’est marqué dessus comme le port-salut (version blague à deux balles pour faire tomber la pression). 
 
En vrai, learning to fly, et vite fait mon gars. Les dernières marches d’escalier sont là et voici l’arrivée dans le hall d’hôtel. Ça commence à ralentir. 
 
Je viens de me réveiller d’une nuit pas ensommeillée pour deux sous avec des mots qui font l’amour et des corps qui discutent. 
Jouir au petit matin, elle aussi je crois. 
Elle m’a chevauché. Pour la première fois. 
Se laver (le coup de « je garde l’odeur de ta peau » c’est mignon mais pas hygiénique). 
S’habiller (mais ça je vous ai déjà raconté cet angle mort de mon désir, celui de cette manière unique qu’elle a de s’habiller. Jamais où je l’attends, toujours tellement elle). 
 
Dans le hall, mon cerveau a commencé à se figer. 
DDOS. Déni de service. 
Trop d’infos. 
La regarder; dire bonjour aux messieurs de l’accueil; trouver un truc intelligent à lui dire; comment lui dire au revoir; si je l’embrasse les bonshommes vont ils nous voir (spoiler : oui, pas le choix); je veux l’embrasser, mais pas comme la veille (ce serait trop dans un hall d’hôtel sage); je tourne la tête (merde ils sont encore là les deux); je veux l’enlacer; on a du se faire un bisous ou un baiser sage (panique je ne sais plus); elle commence à s’éloigner dans son manteau blanc; je veux la rattraper; je croise le regard goguenard des duettistes; je suis paralysé; si je la rattrape je n’irai pas bosser c’est sûr; je veux passer la porte avec elle pour l’embrasser loin des regards du binôme à gauche de la porte automatique; je n’ai pas mon manteau; il fait froid sûrement; ma tête fait l’essuie-glace mou entre elle et Dupont et Dupond. Error 404 ou 69 (célèbre erreur informatique dite de la queue dans le cerveau). 
 
Tout ça c’était au ralentit comme un film. Très long, lent, cotonneux. J’étais un âne de Buridan qui n’avait pas mangé la veille, pas pris de petit déjeuner (elle insistait sur ce point en riant : pas de petit déjeuner, je ne suis pas une femme facile). 
 
Je ne sais plus pourquoi, elle s’est retournée pour un dernier au revoir. 
 
A ce moment le temps s’est figé. 
Elle était à contre-jour. 
Manteau blanc doux et chaleureux sur un contre-jour brillant d’un matin d’hiver. 
Et pourtant. 
Et pourtant c’est son visage qui a tout illuminé. 
Ses yeux, sa peau irradiaient au sens le plus strict du terme. 
Le genre de truc que vous voyez sur des icônes ou des tableaux de madone de la renaissance italienne. 
Je ne l’ai pas vu venir celui là. Encore un de ses angles morts. 
 
Je n’arrivais pas à croire une seconde que ce regard se portait sur moi; sauf que j’avais un indice, il n’y avait que moi dans le hall (à part Heckel et Jeckel). 
 
J’ai fondu sur place. Mais où était donc mon masque de soudeur pour pouvoir la regarder (dédicace à Flashdance et à la paresse littéraire). 
 
Elle a passé la porte. J’étais aspiré par un vertige. Celui de sa part la plus érotique : son visage. 
 
J’ai flotté jusqu’au petit déjeuner. J’ai flotté, jusqu’à ce que le film reprenne une vitesse normale. 
 
J’ai appris quelques trucs depuis (sauf d’arrêter de mettre des trucs partout ... expression grammaticale et non libertine). 
Maintenant, malgré Abbott et Costello, malgré mon absence de manteau, j’aurais embrassé ce visage dans le hall et dehors aussi, sans hésiter une seconde (seconde qui aurait été des heures (toujours terminer un texte dédié à une dame avec de la confiture de licence poétique)). 
 

13 Aug 2020

Heureuse obsession

Bonsoir,

Je m appelle ChatonCalin. Il parait que je suis doux et délicat. Ce serait la couleur de mon moi, un moi que je continue à découvrir chaque jour. Je ne vais pas lutter contre. Il est préférable d aller dans le sens du vent de sa nature. J aime me laisser porter par les émotions, transporter par les mots, afin de jouer une petite musique érotique sur les motifs de mon imagination. J adore les récits ou les poèmes qui respirent la sensualité. Ils peuvent contribuer à rendre le sexe « Beau », alors que d autres, restent par paresse et ignorance, obscènes et vulgaires. Plus récemment, j ai décidé de partager cette passion avec des amis libertins. Animés par un même esprit, curieux de nos différences, nous avons formé la communauté Iletai1foi, un clin d oeil au début d un conte que nous continuons à écrire.

J ai envie de terminer sur quelques notes aux accents lyriques, inspiré par l un de mes thèmes préférés : les fesses. En effet, je suis pris par une heureuse obsession, une de celles qui vous rend déraisonnable, à l instar de Charles Denner à propos des jambes, dans ce magnifique film de Truffaut : « l homme qui aimait les femmes ».

"Comme Barbara, je m en balance

Je prends la vie avec nonchalance 

Le désir me tenaille et me lance

Votre corps est ma ligne de chance

 

Nos bouches attirées enfin se côtoient

Le rouge humide des vos lèvres chatoie

Ma langue vous pénètre et tournoie

Dans un baiser profond, je me noie

 

Oh ma tendre complice, je vous confesse 

Ma dévotion pour vos rondes fesses

L envie de les couvrir de mes caresses

A pleines mains, les malaxer sans cesse

 

Sur la blancheur de votre matricule

L initiale de mon plaisir en majuscule

Tendue, droite comme un i, j éjacule

De ma semence chaude, le macule"

 

ChatonCalin

11 Aug 2020

Et un de plus

Bonjour,
Je suis Batman-x...
Emprunt d'un nom de justicier...
J'aime à travers lui défendre la sensualité, les plaisirs et les valeurs libertines à travers mes récits...
Armé de désirs coupables, de partages érotiques...
Soumis à la tentation...
Ayant une approche claire, mélange de charme et d'élégance...
Et une autre plus sombre, plus bestiale...
J'arpente avec mes mots chacune de mes lignes, chacun de mes textes...
Dans l'espoir de vous toucher et vous faire vibrer...

"Plume au vent...

La plume s'envole...

Voyage entre les lignes, explore et exploite les mots qui s'alignent...

Elle effleure les pensées les plus intimes...

Elle caresse les idées, même les plus infimes...

La plume s'envole...

Mais elle reste libertine...

Elle ne se pose jamais réellement...

Elle aime rester coquine...

Tout en se laissant pousser par le vent...

Elle demeure bienveillante et délicate...

Ses envies ne sont jamais vides ni même plates...

La plume s'envole...

Tourbillonnant autours de cette belle et douce Femme dénudée...

Elle s'avance au gré du vent près de cette Dame allongée...

Elle poursuit sa traversée...

De son passage, les jambes de la Dame sont frôlées...

La plume s'envole...

Mais elle est rattrapée...

La douce Dame nue ne voulait pas la laisser partir...

La plume avait des douceurs à lui offrir...

Elle décide de la faire à son tour voyager sur sa silhouette...

Afin de profiter de son passage sans en perdre une miette...

La plume, guidée par la main de sa Dame passagère, passe entre ses seins aux touché merveilleux...

Contourne ses tétons sur un air pointilleux...

Continue sur ses côtes et vient tournoyer tout autours de son nombril...

Le but de la plume est de la chatouiller, rendant plaisant son moment tactile...

Jambes écartées, le plumage intime de la dame est dévoilé...

La plume lui accorde à cet endroit un délicat et savoureux moment de tendresse...

Avec un léger passage obligé sur ses fesses...

La douce Dame est maintenant comblée de son petit plaisir qu'elle s'est octroyée...

La plume peut à nouveau s'envoler...

Et se laisser guider là où elle sera amenée...

Le chemin de la découverte et de la liberté..."

10 Aug 2020

Bonjour

Bonjour... voilà ici MJ004, il paraîtrait selon une légende que je ne suis pas toujours seule dans ma tête... c'est fort possible mais nous nous entendons plutôt bien, humour, camaraderie et sensualité sont mes visages.
J'aime jouer avec les mots autant qu'aux boules, même plus....
Parfois poétique, parfois drôle, toujours les idées bien placées, de mon point de vue....du plus allégorique au plus animal, voilà où me mènent les mots que je laisse filer entre mes doigts....
Insaisissable, indéfinissable, inclassable, inlassable, insatiable... me voilà mise à nue devant vous, dans ma vérité.

"Mes mains...


De l'huile d'argan...
Mes mains...

Glissant langoureusement
Ton sexe empoignant
Tes bourses
massant...

Roulant délicatement
Glissant, glissant
Plus fermement , puissamment
Mon pouce sur ton gland...

Mes seins huilés ta verge caressant
Mes mains
Mes seins
Doucement
Tes gémissements
Grimpant, grimpant


L'extase arrivant
Ma bouche enfin t'emprisonnant
Tétant avidement
Mes mains, ma bouche, mes seins,
te boire enfin."

08 Aug 2020

Il était une fois ...

Il était une fois

Les histoires commencent toujours ainsi. Les histoires improbables. Celles où des personnages ne se connaissent pas, ne devraient pas se rencontrer.

Encore moins des histoires de mises à nu, d'architectures de mots tatonnés.

Il était une fois des petits êtres, amateurs de mots et de plaisirs, par la magie numérique rassemblés. 

Des plaisirs d'esprits et de corps.

Des plaisirs  de mots.

Ils ont écrit un peu, et un peu plus, et encore plus.

Découvrez-les dans les articles à venir !

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